Sauvage

November 26, 2010

La répression subie ne nous fera ni perdre notre humour ni notre envie de faire la fête:
Ne nous perdons pas notre humour et continuons à faire des blagues, comme celle de la pseudo « réoccupation » du bâtiment de la route de l’industrie 24. Nous avons bien rigolé en voyant la police venir prendre des photos et des agents en civil monter la garde durant de longues heures devant ce faux squat. Nous avons également bien rigolé en constant combien il était facile de retourner dans un lieu qui a été muré et barricadé exprès pour éviter notre présence.

Nous ne nous enfermons pas dans les normes imposés et nous ne suivons pas les codes de la sociétés. Nous sommes libre de faire ce qui nous plaît et il est bon de le rappeler. Nous pouvons ouvrir un faux squat, ou trois vrai squats en même temps. Nous pouvons occuper la rue, la préfecture, la cathédrale même si l’envie nous prend. Nos limites nous les fixons nous-même et c’est ce qui nous rend libre.

Ne nous perdons pas non plus notre envie de faire la fête et nous venons la faire ce jeudi 25 novembre sur la place Python à l’occasion d’un concert sauvage et d’une nuit sous les étoiles.

Nous n’avons plus de lieu pour organiser des concerts et nos fêtes? Peu importe, nous venons les faire dans la rue.

Nous n’avons plus de lieu pour organiser nos repas populaire, pour gérer notre bibliothèque, notre friperie, notre atelier de sérigraphie? Peu importe, nous venons faire toute ces activités dans la rue.

Nous n’avons plus de lieu pour vivre… peu importe allons vivre dans la rue.

Ils nous en mis à la rue. On y est, on y reste. On occupe la rue. On est partout.

Collectif Raie Manta

raiemanta@riseup.net

manta.ch.gg

Liebe Repression, wir lassen uns den Humor und die Feierlaune nicht nehmen

Mit der Fake-Wieder-Besetzung des !immer noch! leerstehenden Hauses an der Rue de l’industrie 24 haben wir den selben Humor angewandt wie du, Liebe Repression, als du mit einem Lächeln im Gesicht in unsere Häuser eingebrochen bist und uns liebevoll die Tür gezeigt hast.

Wir haben uns gut amüsiert als wir deinen Handlangern, den Polizisten, unseren Freunden und Helfern, aus angenehmer Distanz beim Fotografieren und Planen der Räumung des falschen Squats zuschauen durften. Auch die Zivilpolizisten, die in ihren engen Joggingkleidern in der Kälte patrouillierten, waren einfach nur süss. Es war so leicht wieder in das verbarrikadierte und zugemauerte Haus zu gelangen. Danke für die witzigen Barrikaden!

://netter-hausbesetzer-aus

Wir verstecken uns nicht hinter den heuchlerischen Normen dieser Gesellschaft. Das keimfreie Grinsen der Polizeisprecher und Politiker überzeugt uns ganz und gar nicht. Sie haben uns nichts zu sagen: Wir können an einem Tag einen falschen Squat eröffnen und am nächsten Tag drei echte. Wir können auch die Strasse, die Präfektur und die Kathedrale besetzen. Es geht uns um die konkrete  Wiederaneignung enteigneter Räume und Lebensmöglichkeiten, jetzt!

Wir feierten an diesen Donnerstag (25. November) auf dem Place Python eine Sauvage.

Wir haben keinen Platz mehr für unsere  Konzerte und Raves? Machen wir sie auf der Strasse!

Wir haben keinen Platz für unsere Voküs, unsere Bibliothek, unseren Gratisladen und unsere Druckerei? Machen wir unser Zeug auf der Strasse!

Wir können nirgends mehr pennen? Gehen wir auf die Strasse!

Sie haben uns auf die Strasse gesetzt. Wir sind auf der Strasse. Wir nehmen uns die Strasse zurück.

Kollektiv Raie Manta

raiemanta@riseup.net

manta.ch.gg

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